C'est une catégorie de vêtements qui nous colle à la peau. Le matin, ils sont enfilés en premier. Le soir, ils sont les derniers que nous ôtons.
Longtemps cantonnés à un rôle pratique et fonctionnel, ils ne se contentent plus de jouer les seconds rôles. Ils deviennent des éléments à part entière de la garde-robe. Et ce, pour les hommes comme pour les femmes.
Longtemps, on a distingué la lingerie, la corsetterie et la bonneterie
Il était d'usage de distinguer la lingerie, de la corsetterie et la bonneterie. La lingerie a une fonction hygiénique, comme une paroi entre le corps et le vêtement. La corsetterie a pour objet de dessiner les courbes du corps féminin, en fonction des modes esthétiques du moment. Il s'agit de dessiner une poitrine plus ou moins ronde, de décider d'une taille plus ou moins fine ou d'élargir les hanches. La femme accepte le port de cet objet (parfois de torture) car il permet de gommer les défauts de sa silhouette.
Enfin, la bonneterie rassemble la fabrication, l'industrie et le commerce d'articles en tissus à mailles. On trouve généralement dans cette catégorie les bas, les chaussettes et certaines pièces de lingerie comme les maillots de corps ou les culottes. C'est d'ailleurs dans ce domaine que les bonneteries d'Armor ont été créées à Quimper en 1983 par l'entrepreneur suisse Walter Hubacher.
Les hommes aussi...
Forte de ce savoir-faire ancien, la marque Armor Lux a développé toute une gamme de sous-vêtements mêlant confort et élégance. Les matières de qualité sont privilégiées : le coton, le modal, la laine ou la soie. Toute la famille peut y trouver son bonheur.
Comme le pyjama, la lingerie ne se cache plus chez les femmes. Elle fait partie intégrante d'une tenue. Un caraco en dentelle se porte sous une blouse légèrement transparente, un tee-shirt brodé vient habiller le décolleté d'un chemisier.
Les dessous d'aujourd’hui reflètent l'évolution de ces trois branches
Il n'y a plus aujourd'hui que les historiens de la mode capables de faire la distinction entre ces trois branches. Chacune des catégories ayant été regroupée sous le terme générique de sous-vêtement. Les dessous d'aujourd'hui sont le résultat de l'évolution de ces trois familles.
Jusque dans les années 50, les sous-vêtements se contentent du strict minimum, surtout pour les hommes. Les marques ne font pas dans la dentelle même si elles s'efforçent d'offrir quelques pièces originales aux femmes.
Tout va changer dans les années 60-70. Le sous-vêtement devient un élément essentiel dans le vestiaire de ces dames puis un objet de mode dans les années 80. A partir des années 90, c'est au tour des hommes de s'intéresser à la question. L'offre s'élargit. Le slip n'est plus seul : shorties, boxers et autres caleçons le rejoignent dans les rayons.
Quand les sous-vêtements ne jouent plus les seconds rôles...
Les hommes ne sont pas en reste et demandent confort et élégance pour leurs dessus. Le succès du débardeur sans manche, parfois appelé marcel, ne se dément pas. Et pour les slip, boxer ou caleçon ? Chacun a déjà choisi son camp.